ÇÁ¶û½º À¯·Â ÀÏ°£Áö ¸£¸ùµå°¡ ÃѼ± ÀÌÈÄ µÚ¹Ù²ï Çѱ¹ÀÇ Á¤Ä¡ ÁöÇüÀ» º¸µµÇÏ°í, ÃѼ± °á°ú°¡ ¹Ú±ÙÇý ´ëÅë·ÉÀÇ ±ÇÀ§ÁÖÀÇÀû ±¹Á¤ ¿î¿µ¿¡ ´ëÇÑ ±¹¹ÎÀÇ ¹Ý´ëÀ̹ǷΠŵµ º¯È°¡ ÇÊ¿äÇÏ´Ù°í ÁöÀûÇß´Ù.
¿Ü½ÅÀü¹®»çÀÌÆ® ´º½ºÇÁ·Î¿¡ µû¸£¸é ¸£¸ùµå´Â '¹ÎÁÖÀû °¢¼º(ÊÆá¥)ÀÌ Çѱ¹ ´ëÅë·ÉÀ» ÈûºüÁö°Ô ÇÏ´Ù'ÇÏ´Â Á¦¸ñÀÇ ±â»ç¿¡¼ 4.13 ÃѼ± °á°ú¸¦ µÎ°í "16³â¸¸¿¡ ¹ú¾îÁø ¿©´çÀÇ ´Ù¼ö¼® È®º¸ ½ÇÆд ¼±°Å ±â°£ µ¿¾È ¸·´ëÇÏ°Ô ±×·¯³ª ¾î¼³ÇÁ°Ô ¿µÇâÀ» ¹ÌÄ£ ¹Ú±ÙÇý ´ëÅë·É¿¡ ´ëÇÑ ¹Ý´ëÀÇ ÀǹÌ"¶ó°í ²¿Áý¾ú´Ù.
µµÄì¿¡ »óÁÖÇÏ´Â Çʸ³ Æþ½º ƯÆÄ¿øÀÇ À̹ø ±â»ç´Â ÀÌ°°Àº °á°ú¿¡ ´ëÇØ "87³â üÁ¦ ÀÌÈÄ 30³â °¡±î¿î ½Ã°£À» ¸Â°í ÀÖ´Â Çѱ¹ÀÇ ¹ÎÁÖÈ°¡ ¼º¼÷±â(à÷âÙÑ¢)¸¦ ¸ÂÀº °Í"À̶ó°í Æò°¡Çß´Ù. ¿©´ç¿¡°Ô Àý´ëÀûÀ¸·Î À¯¸®ÇÑ ¼±°Å¿´Áö¸¸ Á¤¹Ý´ëÀÇ °á°ú°¡ ³ª¿Â °ÍÀº Á¤ºÎ ¿©´çÀÌ "±ú¾î³ ÀþÀº ÃþµéÀÌ ÅõÇ¥ÀåÀ¸·Î ´Þ·Á³ª°¥ ¼ö ÀÖ´Ù´Â Á¡Àº °è»ê¿¡ ³ÖÁö ¾Ê¾Ò"±â ¶§¹®ÀÌ´Ù.
¸£¸ùµå´Â Çѱ¹¿¡¼ À̸í¹Ú ´ëÅë·É ÀÌÈÄ ÀÚÀ¯¿¡ ´ëÇÑ Á¦¾àÀÌ ½É°¢ÇØÁö°í ±¹Á¦ÀûÀÎ ÆòÆǵµ ¾Çȵǰí ÀÖ´Ù°í Æò°¡Çß´Ù. ±× »ç·Ê·Î ÇÁ¸®´ýÇϿ콺ÀÇ ¾ð·ÐÀÚÀ¯ Áö¼ö°¡ ¶³¾îÁø Á¡, Çѱ¹ÀÇ ÆòÈÀû Áýȸ¿Í °á»çÀÇ ÀÚÀ¯¿¡ ´ëÇÑ À¯¿£ Á¶»ç°üÀÇ ¿ì·Á, ÅëÇÕÁøº¸´ç ÇØü, Å×·¯¹æÁö¹ý Åë°ú °Çà, ¸í¿¹ÈÑ¼Õ ¼Ò¼Û ³²¿ë µîÀ» µé¾ú´Ù.
Çѱ¹Á¤ºÎ´Â ºÏÇÑÀÇ Á¸Àç ¶§¹®¿¡ ÀÏÁ¤ Á¤µµÀÇ ÀÚÀ¯¸¦ Á¦¾àÇÏ´Â °ÍÀÌ ºÒ°¡ÇÇÇÏ´Ù°í ÁÖÀåÇÏÁö¸¸ Á¤ÀÛ À̹ø ¼±°Å¿¡¼ ºÏdzÀº ÀüÇô ¸ÔÈ÷Áö ¾Ê¾Ò´Ù´Â °ÍÀÌ´Ù. ÀÌ¿Í ÇÔ²² ¹Ú ´ëÅë·ÉÀÌ Á¦´ë·Î Àӱ⸦ ¸¶Ä¡±â À§ÇØ Á¤Ä¡Àû »ó´ë¹æ°ú ŸÇùÇÏ´Â ¹ýÀ» ¹è¿ö¾ß ÇÒ °ÍÀ̶ó°í ÁöÀûÇß´Ù.
ÀÓÁöȯ±âÀÚ newsroh@gmail.com
<²¿¸®´º½º>
En Corée du Sud, un sursaut démocratique affaiblit la présidente Park
¹ÎÁÖÀû °¢¼ºÀÌ Çѱ¹ ´ëÅë·ÉÀ» ÈûºüÁö°Ô ÇÏ´Ù
by Par Philippe Pons (Tokyo, correspondant)
¹ø¿ª ¹× °¨¼ö : Sang-Phil JEONG
La Corée du Sud a connu, au cours de ces trente dernières années, une transformation étonnante en passant à partir de 1988 de la férule des dictatures militaires à la démocratie. En même temps, elle accomplissait des progrès non moins remarquables en matière de développement économique, ce que devait consacrer, en 2010, la tenue du G20 à Séoul. Le dynamisme économique et la vitalité de la société civile d¡¯un pays à la pointe des innovations technologiques tranchaient cependant avec une classe politique qui n¡¯apparaissait guère à la hauteur de ceux qu¡¯elle représentait en raison d¡¯un clientélisme et d¡¯un régionalisme aussi indéracinables l¡¯un que l¡¯autre.
Çѱ¹Àº 1988³â ÀÌÈÄ ÃÖ±Ù 30³â µ¿¾È ±º»çµ¶Àç Ä¡ÇÏ¿¡¼ ¹ÎÁÖÈ·Î ³î¶ö¸¸ÇÑ º¯È¸¦ ÀÌ·ç¾î³Â´Ù. µ¿½Ã¿¡ Çѱ¹Àº 2010³â G20 Á¤»óȸ´ãÀ» ¼¿ï¿¡¼ °³ÃÖÇÒ Á¤µµ·Î °æÁ¦¹ßÀü Ãø¸é¿¡¼µµ ´«¿¡ ¶ç°Ô ¼ºÀåÇß´Ù. ±â¼ú Çõ½ÅÀÇ ÃÖÀü¼±¿¡ À§Ä¡ÇÑ ÀÌ ³ª¶óÀÇ °æÁ¦Àû ¿ªµ¿¼º°ú ½Ã¹Î »çȸÀÇ È°·ÂÀº ±×·¯³ª ¼öÁØ ¹Ì´ÞÀÇ Á¤Ä¡ Çö½Ç·Î ºûÀ» ÀҴ´Ù. ±×°ÍÀº ¼·Î°¡ ±íÀº ¿¬°üÀ» ¸Î°í ÀÖ´Â Àα⠿µÇÕÁÖÀÇ¿Í Áö¿ªÁÖÀÇ ¶§¹®ÀÌ´Ù.
Brouillonne, la vie parlementaire favorisait un mode de pouvoir évinçant le compromis : le gagnant aux élections « raflant toute la mise » (l¡¯appareil d¡¯Etat, la justice, la télévision publique¡¦). La défaite aussi cuisante qu¡¯inattendue du parti gouvernemental ¡©Saenuri, aux élections législatives du 13 avril, témoigne d¡¯un sursaut de l¡¯opinion. La jeune démocratie sud-coréenne semble entrer dans une phase de maturité. La perte de la majorité du parti au pouvoir, pour la première fois en seize ans, est aussi un désaveu de la présidente Park Geun-hye qui avait fortement, et maladroitement, pesé dans la campagne.
´Ù¼Ò È¥¶õ½º·¯¿î ÀÇȸÁ¦µµ´Â ŸÇùÀÇ ¿©Áö¸¦ ¾ø¾Ö¹ö¸®´Â Áý±Ç ¹æ½ÄÀÌ¾î¼ ¼±°Å¿¡¼ À̱ä ÂÊÀÌ '½Ï¾µÀÌ'(ÇàÁ¤ºÎ, ÀÔ¹ýºÎ, °ø¿µ¹æ¼Û µî)ÇÏ°Ô µÅ ÀÖ´Ù. Áö³ 4¿ù 13ÀÏ ¼±°Å¿¡¼ ¿¹»óÄ¡ ¸øÇß´ø »õ´©¸®´çÀÇ ¾²¶ó¸° Æйè´Â ¿©·ÐÀÌ °¢¼ºÇßÀ½À» Áõ¸íÇÏ°í ÀÖ´Ù. û³â±âÀÇ Çѱ¹ ¹ÎÁÖÈ°¡ ¼º¼÷±â¿¡ Á¢¾îµå´Â µíÇÏ´Ù. 16³â¸¸¿¡ ¹ú¾îÁø ¿©´çÀÇ ´Ù¼ö¼® È®º¸ ½ÇÆд ¼±°Å ±â°£ µ¿¾È ¸·´ëÇÏ°Ô ±×·¯³ª ¾î¼³ÇÁ°Ô ¿µÇâÀ» ¹ÌÄ£ ¹Ú±ÙÇý ´ëÅë·É¿¡ ´ëÇÑ ¹Ý´ëÀÇ ÀǹÌÀ̱⵵ ÇÏ´Ù.
Le parti Saenuri aurait dû être servi par une opposition divisée, longtemps peu crédible, le matraquage des médias conservateurs et un électorat vieillissant enclin au conservatisme. C¡¯était sans compter le réveil des jeunes générations qui ont voté massivement. Plusieurs facteurs peuvent expliquer le revers du parti au pouvoir : la progression des inégalités sociales, le chômage des jeunes, l¡¯opposition à une législation sur le travail facilitant les licenciements¡¦ Mais cette défaite tient aussi au rejet par la majorité des méthodes autoritaires et des mesures liberticides prises depuis l¡¯arrivée au pouvoir de Mme Park.
»õ´©¸®´çÀº ¿À·§µ¿¾È ½Å·Ú¸¦ ¹ÞÁö ¸øÇÏ°í µÑ·Î ³ª´¶ »ó´ë Áø¿µ, º¸¼ö ¸ÅüµéÀÇ ÁýÁßÀû ¼±Àü, º¸¼ö ¼ºÇâÀÌ Â£Àº °í·É À¯±ÇÀÚµé µî¿¡ ÀÇÇØ ÀÌ°Ü¾ß Çß¾ú´Ù. ±×·¯³ª ±ú¾î³ ÀþÀº ÃþµéÀÌ ÅõÇ¥ÀåÀ¸·Î ´Þ·Á³ª°¥ ¼ö ÀÖ´Ù´Â Á¡Àº °è»ê¿¡ ³ÖÁö ¾Ê¾Ò´Ù. ¼±°Å°á°ú¸¦ ¼³¸íÇØÁÖ´Â ¿äÀÎÀº ¿©·µ ÀÖ´Ù. »çȸÀû ºÒÆòµî ½ÉÈ, û³â ½Ç¾÷, ½¬¿î ÇØ°í¸¦ °¡´ÉÇÏ°Ô ÇÏ´Â ³ëµ¿¹ý °³Á¤¿¡ ´ëÇÑ ¹Ý´ë... ±×·¯³ª À̹ø Æйè´Â ¿ª½Ã ¹Ú ´ëÅë·É Áý±Ç ÀÌÈÄ ³ªÅ¸³ ±ÇÀ§ÀûÀÌ°í ÀÚÀ¯¸¦ ħÇØÇÏ´Â Á¦µµ¿Í ¹æ½Ä¿¡ ´ëÇÑ °ÅºÎÀÇ ¶æÀ» ´ã°í ÀÖ´Ù.
Restrictions des libertés publiques
°ø°øÀÇ ÀÚÀ¯¿¡ ´ëÇÑ Á¦¾à
Les restrictions à la liberté d¡¯opinion ont été amorcées par son prédécesseur, Lee Myung-bak (2008-2013) : en 2010, l¡¯ONG Freedom House, qui surveille l¡¯évolution des pratiques démocratiques dans 195 pays, avait rétrogradé la Corée du Sud, estimant que la presse en Corée du Sud était devenue « partiellement libre ». Quatre ans plus tard, Economist Intelligence Unit estimait qu¡¯elle n¡¯était plus une « démocratie complète » mais une « démocratie imparfaite », bien que demeurant l¡¯une des plus avancées en Asie. Dans ses conclusions, en janvier 2016, le rapporteur spécial des Nations unies sur les libertés de rassemblement pacifique et d¡¯association soulignait une « dégradation régulière » de celles-ci et une « tendance de la justice à les restreindre plus qu¡¯à les promouvoir ».
¾ð·ÐÀÇ ÀÚÀ¯¿¡ ´ëÇÑ Á¦¾àÀº ÀüÀÓÀÚÀÎ À̸í¹Ú ´ëÅë·É(2008~2013³â) ½ÃÀý ½ÃÀ۵ƴÙ. ¼¼°è 195°³±¹ÀÇ ¹ÎÁÖÁÖÀÇ ½Çõ ¹ßÀü Á¤µµ¸¦ °¨½ÃÇÏ´Â ±¹Á¦ NGOÀÎ ÇÁ¸®´ýÇϿ콺´Â 2010³â Çѱ¹ÀÇ ¾ð·Ð ȯ°æÀÌ "ºÎºÐÀû ÀÚÀ¯"¸¦ ´©¸®°í ÀÖ´Ù¸ç µî±ÞÀ» ÇÏÇâ Á¶Á¤Çß´Ù. ¿µ±¹ ÁÖ°£Áö <ÀÌÄÚ³ë¹Ì½ºÆ®> »êÇÏ ¿¬±¸±â°üÀÎ ÀÌÄÚ³ë¹Ì½ºÆ® ÀÎÅÚ¸®Àü½º À¯´ÖÀº 4³â µÚ Çѱ¹ÀÌ ¾Æ½Ã¾Æ¿¡¼ °¡Àå ¾Õ¼ ÀÖ´Â ³ª¶ó Áß ÇϳªÀ̱ä ÇÏÁö¸¸ ´õ ÀÌ»ó '¿Ïº®ÇÑ ¹ÎÁÖÁÖÀÇ ±¹°¡'°¡ ¾Æ´Ï¶ó 'ºÒ¿ÏÀüÇÑ ¹ÎÁÖÁÖÀÇ ±¹°¡'¶ó°í Æò°¡Çß´Ù. 2016³â 1¿ù Çѱ¹À» ¹æ¹®ÇÑ ÆòÈÀû Áýȸ ¹× °á»çÀÇ ÀÚÀ¯¿¡ ´ëÇÑ À¯¿£ Ưº°Á¶»ç°üÀº Çѱ¹¿¡¼ ÀÌ ÀÚÀ¯°¡ "²ÙÁØÈ÷ ÈÄÅð"ÇÏ°í ÀÖÀ¸¸ç "¹ýÀûÀ¸·Î ÀÚÀ¯¸¦ Çã¿ëÇϱ⺸´Ù´Â Á¦ÇÑÇÏ·Á´Â ºÐÀ§±â"¶ó°í °Á¶Çß´Ù.
Fille du général-président Park Chung-hee (1963-1979), qui, après avoir pris le pouvoir à la faveur d¡¯un putsch militaire (en 1961), mit le pays sur la voie du développement économique en réprimant brutalement toute opposition, Mme Park a eu tendance à rester sourde aux opinions divergentes des siennes et a fortiori aux critiques, s¡¯entourant de conseillers appartenant à ce que les Coréens appellent l¡¯« ancien régime ».
1961³â ±º»ç Äíµ¥Å¸·Î Áý±ÇÇØ ¹Ý´ë¼¼·ÂÀ» ¹«·ÂÀ¸·Î ´©¸£°í Çѱ¹À» °æÁ¦¹ßÀüÀÇ ±æ·Î µé¾î¼°Ô ÇÑ ¹ÚÁ¤Èñ ´ëÅë·É(1963~1979³â)ÀÇ µþÀÎ ¹Ú±ÙÇý ´ëÅë·ÉÀº ±¹¹ÎµéÀÌ "±¸Ã¼Á¦"¶ó°í ºÎ¸£´Â Âü¸ðµé¿¡ µÑ·¯½Î¿© ÀÚ½ÅÀÇ ¶æ¿¡ ¹ÝÇÏ´Â ¿©·ÐÀ̳ª ºñÆÇÀÇ ¸ñ¼Ò¸®¿¡´Â ±Í¸¦ ´Ý´Â ¼ºÇâÀ» º¸¿´´Ù.
De l¡¯immixtion des services de renseignement dans l¡¯élection présidentielle en 2012 – pour discréditer l¡¯adversaire de Mme Park – à l¡¯adoption en force, en mars, de mesures antiterroristes, destinées certes à faire face au risque du djihadisme mais qui, s¡¯ajoutant à la loi sur la sécurité nationale datant de la guerre froide, renforcent le pouvoir desdits services, en passant par l¡¯interdiction, en 2014, du Parti progressiste unifié, accusé d¡¯être pro-nord-coréen, et un recours systématique à la loi sur la diffamation pour museler les critiques, la ¡©Corée du Sud a dérivé vers une démocratie de moins en moins libérale.
2012³â ´ë¼±¿¡¼ ±¹Á¤¿øÀÌ -¹Ú ´ëÅë·ÉÀÇ »ó´ë È常¦ ¶³¾î¶ß¸®±â À§ÇØ- °³ÀÔÇÑ °Í¿¡¼ºÎÅÍ À̽½¶÷ ±Ø´ÜÁÖÀÇÀÚµéÀ» ´ë»óÀ¸·Î ÇÑ´Ù°í´Â ÇÏÁö¸¸ »ç½Ç»ó ³ÃÀü ÀÌÈÄ·Î ÀÖ¾î¿Ô´ø ±¹°¡º¸¾È¹ý¿¡ È®ÀåÆÇÀÏ »ÓÀÎ Å×·¯¹æÁö¹ýÀÌ Áö³ 3¿ù ±â¾îÀÌ Á÷±Ç»óÁ¤À¸·Î Åë°úµÈ °Í±îÁö Çѱ¹Àº Á¡Á¡ ´õ ÀÚÀ¯¸¦ ¿ÁÁË´Â ¹ÎÁÖÁÖÀÇ·Î ³ª¾Æ°¡°í ÀÖ´Ù. 2014³â¿¡´Â Ä£ºÏ¼ºÇâÀ̶ó´Â ÇøÀÇ·Î ÅëÇÕÁøº¸´çÀ» ÇØüÇߴ°¡ Çϸé, ºñÆÇÀÇ ¸ñ¼Ò¸®¸¦ ÀáÀç¿ì±â À§ÇØ ÅöÇÏ¸é ¸í¿¹ÈѼÕÁ˸¦ ÀÌ¿ëÇÑ ¼Ò¼ÛÀ» ¹úÀÌ°í ÀÖ´Ù.
Les autorités arguent de la menace du Nord pour justifier la limitation des libertés. Mais, menacée, la Corée du Sud l¡¯a toujours été. Cette fois d¡¯ailleurs, le « vent du nord », comme disent les Coréens pour désigner l¡¯utilisation de la menace nordiste à des fins de politique intérieure, n¡¯a pas eu d¡¯effet. L¡¯annonce à grand fracas, la veille des élections, de l¡¯arrivée d¡¯un groupe de treize réfugiés du Nord et de la défection, antérieure, d¡¯un officier de renseignement, qui visait selon les opposants à détourner l¡¯attention des questions économiques pour la focaliser sur la sécurité, a laissé l¡¯électorat indifférent.
Áý±Ç ´ç±¹Àº ºÏÇÑÀÇ À§ÇùÀÌ Àֱ⠶§¹®¿¡ ÀÚÀ¯¸¦ Á¦ÇÑÇÏ´Â °ÍÀÌ Á¤´çÇÏ´Ù°í ÁÖÀåÇÑ´Ù. ±×·¯³ª Çѱ¹Àº ¾ðÁ¦³ª À§Çù¿¡ ³ëÃâµÅ ÀÖ¾ú´Ù. À̹ø ¼±°Å¿¡¼´Â 'ºÏdz'ÀÌ ¸ÔÈ÷Áö ¾Ê¾Ò´Ù. ³»ºÎÀÇ Á¤Ä¡Àû ¸ñÀûÀ» À§ÇØ ºÏÇÑ¹ß À§ÇùÀ» »ç¿ëÇÏ´Â °ÍÀ» Çѱ¹ÀεéÀº ºÏdzÀ̶ó°í ºÎ¸¥´Ù. ¼±°Å¸¦ ¸çÄ¥ ¾ÕµÎ°í ±¹Á¤¿øÀº »çÀü¿¡ ±Ù¹«Áö¸¦ ÀÌÅ»ÇÑ 13¸íÀÇ ºÏÇÑ ÁֹεéÀÌ ÀÔ±¹Çß´Ù°í ¶°µé½âÇÏ°Ô ¹ßÇ¥Çß´Ù. ±×·¯³ª ¾ß´ç¿¡¼´Â °æÁ¦¿¡ ¸ÂÃçÁø ¼±°ÅÀÇ ÃÊÁ¡À» ¾Èº¸ ¹®Á¦·Î µ¹¸®·Á´Â °ÍÀ̶ó¸ç ¹Ý¹ßÇß°í, À¯±ÇÀÚµéÀº Å»ºÏÀÚ ¼Ò½Ä¿¡ Å« ¹ÝÀÀÀ» º¸ÀÌÁö ¾Ê¾Ò´Ù.
Compromis nécessaires
ŸÇùÀÌ ÇÊ¿äÇØÁ³´Ù
La position de Mme Park a été fragilisée dans les couches conservatrices, par le naufrage, en avril 2014, du ferry Sewol (304 morts, essentiellement des lycéens). La gestion désastreuse de ce drame, qui avait révélé la collusion de l¡¯Etat et du secteur privé, a porté un coup fatal à la présidente. Et, par la suite, elle s¡¯est progressivement enferrée dans l¡¯autoritarisme. En imposant pour les législatives du 13 avril des candidats qui lui étaient inféodés, elle s¡¯était mis à dos une partie des membres de son propre camp, qui, aujourd¡¯hui, la ¡©jugent responsable de la défaite du parti ¡©Saenuri. Ce dernier est désormais en seconde position à l¡¯Assemblée (à un siège près), derrière le parti social-libéral Minjoo.
2014³â ¹ú¾îÁø ¼¼¿ùÈ£ ħ¸ô »ç°Ç(»ç¸ÁÀÚ 304¸íÀÇ ´ëºÎºÐÀÌ °í±³»ýÀÌ´ø)À¸·Î ÀÎÇØ º¸¼öÃþ¿¡¼ ¹Ú ´ëÅë·ÉÀÇ ÀÔÁö°¡ ¾àÇØÁ® ÀÖ¾ú´Ù. ÀÌ ºñ±ØÀ» ´ëÇϴ óÂüÇÑ ¼öÁØÀÇ ºÎ½Ç °ü¸®´Â Á¤ºÎ ±â°ü°ú »ç±â¾÷ÀÇ °ø¸ð °ü°è¸¦ ±î¹ß·È°í, ´ëÅë·É¿¡°Ô Ä¡¸íŸ¸¦ ÀÔÇû´Ù. ÀÌÈÄ ´ëÅë·ÉÀº Á¡Â÷ ±ÇÀ§ÁÖÀÇ¿¡ ±â´ë°Ô µÆ´Ù. ±×´Â 4.13 ÃѼ±¿¡¼ Àڽſ¡°Ô º¹Á¾ÇÏ´Â Èĺ¸ÀÚ¸¦ ¹Ð¾îºÙÀÌ°í, ÀÚ½ÅÀÇ ¼Ò¼Ó Á¤´ç ÀϺΠÈĺ¸Àڵ鿡°Ô µîÀ» µ¹·È´Ù. À̵éÀº »õ´©¸®´çÀÇ Æй谡 ´ëÅë·É Ã¥ÀÓÀ̶ó°í ÁÖÀåÇÏ°í ÀÖ´Ù. À̹ø ¼±°Å¿¡¼ »õ´©¸®´çÀº »çȸ-ÀÚÀ¯ °è¿ÀÎ ´õ¹ÎÁÖ´çÀÇ µÚ¸¦ ÀÌ¾î ¿ø³» Á¦2´ç(1¼® Â÷ÀÌ)À¸·Î ÁÖÀú¾É¾Ò´Ù.
Mme Park va devoir apprendre à faire des compromis si elle veut terminer son mandat – qui s¡¯achève début 2018 et n¡¯est pas renouvelable – en conservant le pouvoir important que la Constitution confère à la présidence. Il va lui falloir infléchir sa position sur les questions intérieures mais aussi réorienter sa diplomatie : tant sa position conciliante (et impopulaire) vis-à-vis du Japon sur les questions des « femmes de réconfort » que la voie de la confrontation avec le Nord qu¡¯elle a choisie sont contestées par une opposition désormais majoritaire.
¹Ú ´ëÅë·ÉÀº Çå¹ýÀÌ ºÎ¿©ÇÑ ´ëÅë·ÉÀÇ ÁÖ¿ä ±Ç·ÂÀ» ³õÄ¡Áö ¾Ê°í ÀÚ½ÅÀÇ ÀÓ±â-2018³â ÃÊ¿¡ ³¡³ª°í ÀçÀÓÀº ºÒ°¡´ÉÇÏ´Ù-¸¦ ¸¶Ä¡±â À§ÇØ Å¸ÇùÇÏ´Â ¹ýÀ» ¹è¿ö¾ß ÇÒ °ÍÀÌ´Ù. ±¹³» Á¤Ä¡¿Í ¿Ü±³¹®Á¦¿¡ ÀÖ¾î ÀÚ½ÅÀÇ ÀÔÀå¿¡ º¯È¸¦ Áà¾ß ÇÒ °ÍÀÌ´Ù. 'À§¾ÈºÎ' ¹®Á¦¿¡ ´ëÇØ ÀϺ»¿¡°Ô º¸ÀΠŸÇùÀûÀÎ(±×¸®°í ¹Î½ÉÀ» ÀÒÀº) ÀÔÀå ¸¸ÅÀ̳ª ºÏÇÑ°ú °¢À» ¼¼¿ì±â·Î ÇÑ ±×ÀÇ ¼±Åà ¿ª½Ã ÀÌÁ¦ ´Ù¼ö´çÀÌ µÈ »ó´ëÁø¿µÀ¸·ÎºÎÅÍ ºñÆÇÀÇ ´ë»óÀÌ µÇ°í ÀÖ´Ù.